La saga de l’été : pour vivre heureux, vivons à la campagne ?
Le confinement, finalement, ça a parfois du bon. Cette dernière année a semblerait-il poussé beaucoup de personnes, couples ou familles, jeunes et moins jeunes, à repenser leurs priorités, et à aspirer à une meilleure qualité de vie. De nombreux médecins envisagent de partir là où l’herbe est (décidément) plus verte, privilégiant le confort d’une grande maison et d’un grand jardin pour recevoir du monde, et y faire jouer leurs enfants.
Pour vivre heureux, vivons loin des métropoles ? Et si s’installer dans une maison de campagne n’avait finalement pas certains atouts ?
Chez Docndoc, nous avons donc imaginé la vie d’un jeune médecin travaillant en milieu rural, là où il y a parfois plus de bétail que d’être d’humains (sans vouloir offenser qui que ce soit !). Appelons-le Pierre. Tout d’abord, Pierre habite dans une maison avec un jardin, possiblement une piscine, dans un petit village ou un bourg. Sa journée commence par l’ouverture de son cabinet, situé à une quinzaine de kilomètres de son domicile. Adieu les embouteillages.
L’été, c’est agréable, les routes sont dégagées, il fait beau. Les fleurs, les champs et les routes départementales sont agréables. L’occasion d’en prendre plein les yeux, et d’humer à plein nez la fragrance des champs de fleurs.
En revanche, l’hiver, c’est plus compliqué, les routes sont enneigées, glissantes, non salées.
Notre conseil : allez remplacer un médecin en zone rurale en été ! Ou équipez-vous ! Les adeptes des stations de ski auront un avantage certain, s’ils possèdent déjà des pneus d à neige ! C’est aussi l’occasion de s’acheter un gros 4×4, dont l’usage est un peu plus justifié qu’en ville à 50 km/h…
Pas de repos pour les braves !
Pierre commence sa journée vers 7h30. Lève-tards, passez votre chemin !
Les visites à domicile sont réalisées le matin après les consultations en urgences et certains rendez-vous. Après une heure de tâches administratives au cabinet, il commence ses consultations. 8h30 sonne ! C’est l’heure de la première visite. Un petit café, et ça repart.
Une affaire de famille
L’avantage d’être un médecin exerçant dans une zone isolée, et de pouvoir être confronté à une grande variété de maladies aiguës et chroniques, et d’ainsi suivre la patientèle de sa naissance jusqu’à sa mort.
Pierre doit être capable de traiter la bobologie, avoir des notions de psychiatrie, et de toutes les spécialités de médecine.
Quand il est seul, il peut préférer telle ou telle spécialité, et grâce à la téléconsultation, la télé-expertise et les avis de confrères, pouvoir se former et affiner son diagnostic.
Mais revenons à nos moutons. Les patients s’enchainent jusqu’à environ 11 heures. Il voit parfois des familles venir ensemble : le grand-père a pris rendez-vous, la petite fille a également une otite. Il est donc en retard. Le retard s’accumule.
Pierre réussit à terminer ses consultations à 11h30. Il a encore deux visites à domicile à réaliser. C’est l’heure où les patients rentrent chez eux pour déjeuner.
En été, c’est agréable, un petit air chaud fenêtres ouvertes sur les routes départementales, permet de lui faire sentir un avant-goût de vacances.
En hiver, après avoir mis des pneus de glace et les chaînes, il roule très lentement pour essayer d’atteindre les fermes isolées pour aller consulter une patiente. Parfois, les routes sont impraticables. Au désert médical, ça ajoute le climat !
Du temps pour soi et pour sa famille
Il est enfin 12h30. Pierre reprend la route pour rentrer chez lui pour déjeuner. La qualité de vie est différente que celle des médecins urbains. Il est vrai que d’aller d’un lieu à un autre, en passant devant de vastes espaces verts rend les trajets moins stressants que dans les métros et les bus urbains.
Le sas de tranquillité de la vraie pause de midi permet d’avoir une vie plus sereine. Pierre ne reprend ses consultations qu’à 14 heures. C’est une vraie pause, rarement réalisée par le médecin en milieu urbain, qui lui permet de passer des moments privilégiés avec sa famille.
Il retourne travailler à 14h, ses patients sont à l’heure. Après avoir enchaîné les consultations toujours aussi variées, son dernier rendez-vous est à 18h30. La secrétaire part à 19 heures. C’est lui qui ferme le cabinet. Avant, il doit traiter des tâches administratives pendant encore une heure. Il est vrai que les terminaux de télétransmission l’ont beaucoup aidé dans ses tâches quotidiennes administratives ! À 20h, Pierre rentre chez lui. C’est l’été, il fait encore bien chaud.
Il profite de faire quelques brasses dans sa piscine.
Des amis l’attendent pour prendre l’apéritif dans son jardin. La journée de travail se termine agréablement. La détente lui permet d’assurer une deuxième journée aussi intense que la première. C’est reparti pour un tour !
>>> Laissez-vous tenter, trouvez votre rempla à la campagne !
2 Comments “La saga de l’été : pour vivre heureux, vivons à la campagne ?”
Docndoc
says:
merci