Cancer de la prostate – Movember

Le cancer de la prostate est le cancer le plus diagnostiqué chez l’homme en France. Selon Santé Publique France, on estime à plus de 50 000 nouveaux cas par an et environ 8 000 décès liés à ce cancer. Il représente donc un enjeu majeur de santé publique, d’autant que son incidence augmente avec l’âge. 

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La prostate : où se trouve-t-elle et à quoi sert-elle ?

La prostate est une petite glande, de la taille d’une noix, située sous la vessie et devant le rectum. Plus précisément, elle entoure l’urètre et participe à la production du liquide séminal. Sa localisation explique certains symptômes lorsqu’elle est atteinte : troubles urinaires, difficultés d’éjaculation ou douleurs pelviennes.

Qui est concerné par le cancer de la prostate

Tout d’abord, le risque augmente nettement avec l’âge :

  • Rare avant 50 ans,
  • Fréquent après 65 ans,
  • Le risque cumulé est estimé à 1 homme sur 8 au cours de sa vie.

De plus, certains facteurs accroissent encore ce risque :

  • Antécédents familiaux (père, frère atteint),
  • Origine ethnique : les hommes afro-caribéens sont plus exposés,
  • Facteurs environnementaux : alimentation trop riche en graisses animales, sédentarité, surpoids.

Quels sont les symptômes à surveiller

Dans un premier temps, aux stades précoces, le cancer de la prostate est souvent silencieux. Cependant, certains signes doivent alerter :

  • Envies fréquentes d’uriner, surtout la nuit,
  • Jet urinaire faible ou haché,
  • Sensation de vidange incomplète de la vessie,
  • Sang dans les urines ou le sperme,
  • Douleurs pelviennes ou lombaires persistantes.

Ces symptômes ne signifient pas forcément un cancer, mais justifient une consultation médicale.

Comment dépister le cancer de la prostate ?

Il n’existe pas de dépistage systématique organisé en France comme pour le cancer colorectal ou le cancer du sein. De ce fait, le dépistage repose sur une démarche individuelle, après discussion avec son médecin traitant ou son urologue. Les deux examens principaux sont :

  1. Le dosage du PSA (antigène spécifique de la prostate) : un simple test sanguin. Une élévation du PSA peut être signe d’un cancer, mais aussi d’une infection ou d’une hypertrophie bénigne.
  2. Le toucher rectal : permet de détecter une anomalie de la prostate (nodule, induration).

En cas d’anomalie, des examens complémentaires peuvent être prescrits (IRM, biopsies).

Prévention et hygiène de vie : les bons gestes

Même si aucun mode de vie ne garantit d’éviter un cancer, certaines habitudes réduisent le risque et améliorent la santé globale :

  • Adopter une alimentation équilibrée : riche en fruits, légumes, fibres, oméga-3, et pauvre en graisses saturées et charcuterie.
  • Maintenir un poids santé et pratiquer une activité physique régulière.
  • Limiter l’alcool et le tabac, facteurs aggravants pour de nombreux cancers.
  • Surveiller sa santé dès 50 ans (ou 45 ans si antécédents familiaux).

>>> Lire l’article : Movember, focus sur la santé masculine

Prévenir, dépister, agir

Le cancer de la prostate se soigne d’autant mieux qu’il est diagnostiqué tôt. Son taux de survie à 5 ans dépasse 90 % lorsqu’il est détecté précocement. D’où l’importance d’en parler sans tabou avec son médecin.

Alors, quelles sont les points clés à retenir

  • Le cancer de la prostate est le plus fréquent chez l’homme en France.
  • Les hommes de plus de 50 ans sont les plus concernés.
  • Le dépistage repose sur le PSA et le toucher rectal, après discussion médicale.
  • Une bonne hygiène de vie (alimentation, activité physique) est un facteur protecteur.
  • Un suivi régulier augmente les chances de guérison.

Vous souhaitez plus de renseignement sur le cancer de la prostate ? Vous pouvez consulter le site « la ligue contre le cancer ». 

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