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Vaccination Covid-19 : Ras-le-bol ou excès de Confiance ?

L’épidémie de Covid-19 montre une légère reprise des cas. L’enthousiasme pour la vaccination n’est pas particulièrement élevé. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cela : l’épuisement pandémique, la perception atténuée du risque, et la confiance accrue dans les traitements et les gestes barrières.

La campagne de vaccination en France

Seules 62 000 personnes se sont fait vacciner contre le Covid-19 dans la nouvelle campagne vaccinale française. Cette campagne cible principalement les personnes à risque : les plus de 80 ans, les résidents d’Ehpad et les patients immunodéprimés. Elle a commencé le 15 avril et s’est poursuivie jusqu’au 16 juin. La résistance à la vaccination varie selon les régions.

À Paris, 18% des habitants n’ont pas un schéma vaccinal complet. En outre-mer, les chiffres sont plus élevés : 54% à Mayotte, 63% en Martinique et 64% en Guadeloupe. La majorité des non-vaccinés (62%) sont des enfants de moins de 12 ans, car la vaccination pour les 5 ans et plus n’a commencé qu’à la fin décembre.

En décembre, plus de 90% de la population éligible avait reçu au moins une dose de vaccin. Cependant, environ six millions de Français éligibles ne sont pas encore vaccinés. Le rythme des primo-injections stagne et les marges de manœuvre pour augmenter la couverture vaccinale semblent limitées.

Les facteurs du ralentissement de la vaccination

La campagne de vaccination contre le Covid-19 en France rencontre un faible engouement. Au 13 mai, seulement 1,3% des plus de 80 ans se sont fait vacciner depuis le 15 avril. Plusieurs facteurs expliquent cette situation : la « fatigue vaccinale », la dernière campagne de vaccination s’étant terminée il y a quelques mois, et la baisse de l’attention médiatique sur le Covid-19. Les patients vaccinés ou contaminés depuis moins de trois mois ne peuvent pas se faire vacciner. Cela contribue également à la faible adhésion à la campagne de vaccination.

La vaccination est nécessaire pour protéger contre les formes graves de la Covid-19 et réduire la propagation du virus. Malgré le faible engouement actuel, il est important de continuer à encourager la vaccination et à sensibiliser la population sur son importance pour la santé publique.

Reprise de l’épidémie et Jeux Olympiques Paris 2024

Le ministère de la Santé a envoyé un message « DGS-Urgent » aux professionnels de santé, les invitant à protéger les personnes à risque. Cette campagne vise à protéger les sujets âgés d’un été d’afflux de populations à cause des Jeux Olympiques.

Depuis mi-avril, il y a une légère reprise épidémique, mais elle n’est pas comparable à celle de décembre dernier. Les épidémiologistes se concentrent sur la détection du SARS-CoV-2 dans les eaux usées pour suivre l’évolution de l’épidémie. Les pharmaciens et les biologistes médicaux ont constaté une légère augmentation des tests de diagnostic ces dernières semaines. Cette reprise est due à l’émergence de nouveaux variants de la lignée Omicron, appelés variants FLiRT, avec les mutations F456L et R346T.

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Nouveaux variants du SARS-CoV-2

Les nouveaux variants du SARS-CoV-2, comme le variant Omicron, ont des capacités d’échappement immunitaire. Ils peuvent infecter des personnes déjà contaminées et/ou vaccinées. Ces variants émergent en raison de la capacité de mutation du virus. Des milliers de variants circulent actuellement dans le monde.

Les mutations se produisent normalement dans l’évolution du virus, et certaines confèrent un avantage évolutif. Les variants préoccupants (VOC) sont ceux avec une transmissibilité, une gravité de l’infection, ou un échappement immunitaire accrus. Les premiers variants préoccupants, comme Alpha, Bêta, Gamma, Delta et Omicron, sont apparus fin 2020.

Ces mutations peuvent rendre plus difficile la reconnaissance du virus par les cellules immunitaires et réduire l’efficacité des vaccins et des traitements. Il est donc crucial de surveiller et d’étudier en permanence l’évolution des variants pour développer des stratégies de prévention et de contrôle efficaces.

La vaccination reste un outil essentiel pour contrôler la propagation du virus et protéger la santé publique, surtout face aux variants potentiellement plus transmissibles ou plus virulents.

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