Diversification alimentaire : comment agir ?
Le sujet est toujours très discuté par les médecins gastroentérologues, généralistes, pédiatres, pneumologues, allergologues, en particulier ces dernières années. La diversification intervient dans les préventions primaire et secondaire des allergies alimentaires. Les remplaçants lors de leur remplacement médical sont également confrontés à ces problématiques.
Dans la Revue Française Allergologie, Bidat et al. évoquent la diversification alimentaire comme l’un des aspects de prévention. Elle devrait faire l’objet d’attention chez tous les enfants, pas seulement chez ceux ayant des antécédents familiaux d’asthme, de rhinite, d’eczéma topique ou d’antécédents familiaux d’allergie. Pendant les remplacements, la question de la diversification est parfois abordée. Les parents sont à l’écoute d’avis des remplaçants.
Diversification alimentaire et allergies
Les recommandations des années 2000 proposent une introduction des aliments allergisants le plus tard possible, entre 2 et 3 ans (pour le poisson, par exemple). Les études étaient faites hypothèses plus que de réalité !
Actuellement, les données de la littérature suggèrent que plusieurs facteurs seraient un risque d’allergie dont le manque de vitamine D, l’exposition d’allergie alimentaire par votre cutanée ou inhalées, le microbiote.
Des études actuelles montrent qu’avant six mois, 1 enfant sur 200 est déjà allergique à l’œuf (sans consommation !) et à l’arachide. Les allergies sont souvent motifs de consultations des pédiatres et médecins généralistes et lors des remplacements médicaux partout en France.
Une introduction de ces aliments avant six mois permettrait de diminuer le risque d’allergie IgE médiée de 3% des enfants, et ce pourcentage augmente en a 19% chez les enfants ayant des allergies modérées ou sévères.
En Europe, les recommandations préconisent une diversification entre quatre et six mois. Les Anglais le font déjà, les Américains et les asiatiques préconisent un bilan cutané et/ou plasmatique avant l’introduction dans la population allergique.
Aucune étude de diversification plus large n’est actuellement réalisée.
Que faire lors d’un remplacement de médecin ?
À savoir pour les remplacements médicaux, en France, la diversification entre quatre et six mois de vie d’éléments à risque (œuf, poisson arachide) est souhaitable. Toutefois, les habitudes alimentaires familiales et les enquêtes chez les enfants à haut risque allergique doivent être respectées, d’autant plus que le remplaçant ne connait pas toujours les patients.